20 ans de l’ASAMA : « un bilan riche en terme d’éveil des consciences sur l’importance de la sauvegarde du masque dans la sous-région ouest africaine ! »

sam_0190-177bb.jpgL’ASAMA fait le bilan de son parcours des 20 ans écoulés dans la sauvegarde des masques., c’était au cours du premier panel de cette 13ème édition tenu ce 28 février 2016 à la place des fruits et légume. Ce panel s’est tenu sous le thème « l’ASAMA, 20 ans au service de la sauvegarde du masque :quel bilan ? ».

Créé depuis 1994 , l’Association pour la Sauvegarde de Masque (ASAMA) visait en un premier temps à aider les sociétés de masque à sauvegarder cette pratique à travers la sensibilisation des sociétés et en apportant de l’appui conseil sur la nécessité d’avoir de bonnes pratiques de conservation et de sauvegarde du masque . La deuxième politique visait la valorisation du masque, d’où la création de l’espace Festival International des Masques et des arts de Dédougou qui est un cadre de rencontre et d’échange entre ces sociétés de masquespour discuter sur les difficultés qu’ils ont en commun et avoir une plate-forme commune pour les résoudre.

sam_0023-5fce7.jpgEn 20 ans d’existence, ASAMA n’a enregistré aucun conflit lié à l’apparition du masque en ce qui concerne le Burkina Faso a confié le secrétaire exécutif de l’ASAMA Tankien DAYO l’un des panélistes. Cependant pour le secrétaire exécutif, les perspectives à venir sont liées au thème de la 13ème édition à savoir « la création des infrastructures de sauvegarde du masque », car selon lui, c’est l’un des points faibles que l’association n’a pas pu développer. Il faut donc appuyer les communautés à disposer d’infrastructures durables pour la sauvegarde du masque.

Pour le professeur Aka Kouadjo Martin enseignant chercheur à l’Université de Cocody et représentant la Côte d’ivoire, « c’est grâce à ASAMA et à travers le FESTIMA que suite à des recherches nous avons eu un bon répertoire de masque en côte d’ivoire » a-t-il laissé entendre. Participant au festival depuis 2006, le professeur Aka confié que le FESTIMA a été une occasion pour rencontrer d’autres sociétés de masque de la sous-région. Pour le professeur Aka, de nos jours, les religions révélées font que certains parents éloignent leurs enfants de la pratique des masques ce qui est déplorable a-t-il dit.

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Le contenu de l’exposé du troisième conférencier a porté sur les apports des masques Dogon au FESTIMA. Pour Pierre GUINDO, leur participation au festival est une manière de faire découvrir à travers des cadres d’échange pour mieux connaitre les sociétés.

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